Les prêts immobiliers classiques et in Fine

Le prêt immobilier classique est le plus courant en France. Il s’agit de la formule de financement la plus ancienne de toutes. Avec ce type de prêt, la durée du remboursement se situe généralement entre 20 et 25 ans en fonction du montant. L’apport que l’emprunteur peut présenter fait partie des éléments qui déterminent la durée et le montant des mensualités. De manière générale, un taux d’intérêt fixe de moins de 2% est appliqué. Les banques proposent souvent aussi des frais de dossier et une assurance autour de 0,3%. Ce type de financement s’octroie rapidement. Il faut entre 10 jours et un mois pour le déblocage de la somme empruntée. La banque demande juste à ce que l’emprunteur présente une hypothèque à la hauteur de la somme demandée.
Légèrement plus complexe, le prêt In Fine consiste à verser les intérêts bancaires pendant toute la durée du remboursement. Le capital emprunté quant à lui est à verser à la fin de la période convenue. Le prêt In Fine a une durée maximale de 20 ans.
Que vous optiez pour un prêt classique ou In Fine, faites toujours jouer la concurrence pour trouver l’offre avec un taux d’intérêt plus bas. Pour gagner du temps, engagez un professionnel comme ce courtier immobilier à Orléans. Il trouvera l’offre la plus adaptée à votre profil et saura négocier au mieux le taux d’intérêt de votre prêt.

Le plan ou compte d’épargne logement (PEL/CEL)

Pour ceux qui veulent épargner en vue d’un projet immobilier, la banque leur propose deux formules :
– Le Plan Épargne Logement ou PEL est un compte que l’emprunteur ouvre pour une durée de 4 ans. La somme épargnée reste immobilisée pendant cette période. Après, l’argent redevient libre. Il est possible pour le détenteur du compte de l’utiliser pour le financement d’un achat immobilier. Le taux d’intérêt est particulièrement avantageux pour les titulaires de PEL. La durée de remboursement varie entre 2 et 15 ans.
– Le Compte Épargne Logement consiste à épargner des sommes pendant 18 mois. Après ce délai, les titulaires d’un CEL peuvent utiliser leur économie dans un projet immobilier. Ces derniers bénéficient alors d’une offre de financement intéressante. Le tarif reste préférentiel, mais le montant total du financement est assez restreint. Le détenteur d’un CEL peut demander 23 000 euros pour compléter son épargne et procéder à l’achat de la maison de ses rêves. Le taux d’intérêt bancaire applicable est souvent variable. Le calcul se fait en fonction de l’argent sur le compte CEL.

Un prêt immobilier réglementé par l’État

L’administration française collabore avec les institutions bancaires pour permettre aux moins nantis de financer leur achat immobilier. Le prêt conventionné est en tête de liste parmi les mesures prises dans ce partenariat public-privé. Il s’agit d’une sorte d’Aide Personnalisée au Logement. L’objectif de cette offre est de réduire au minimum possible le montant des mensualités. La durée du remboursement est de 5 à 35 ans. Les conditions sont assez souples. Avec le prêt à taux zéro PTZ, l’emprunteur bénéficie d’un privilège rare. Pour prétendre à ce type d’offre bancaire réglementée, il faut avoir des ressources financières faibles. Les bénéficiaires d’un PTZ ne doivent pas être propriétaires. S’ils ont possédé une maison dans le passé, il faut que cela soit antérieur à deux ans. Le bien à acheter devrait être une résidence principale. Attention, le taux zéro ne concerne pas l’intégralité du prêt immobilier. L’emprunteur peut bénéficier de ce privilège à condition qu’il rembourse les 40% du montant du crédit souscrit. Cette condition peut même changer d’une région à l’autre. Dans certains cas, il est possible d’avoir un remboursement différé de 5 ans. La durée totale des mensualités peut atteindre le quart de siècle.
Un autre crédit entre aussi dans le cadre de la collaboration des banques et de l’État. Ce prêt d’accession sociale exclut les frais de notaire et d’autres charges. Destinée aux plus démunis, cette offre de prêt peut durer 35 ans.

Les différents types de harnais de sécurité

Se munir d’un harnais de sécurité est obligatoire lorsque vous travaillez en hauteur. Avant de choisir le harnais à utiliser, sachez qu’il existe plusieurs types de harnais de sécurité sur le marché. Chaque type de harnais est fait pour des activités spécifiques. Il faut respecter le champ d’utilisation accordé à chaque équipement pour éviter les dommages et les accidents. D’abord, il y a le harnais antichute. Comme le nom l’indique, ce type de harnais a pour fonction primaire de protéger l’utilisateur d’une chute. Il est doté d’une boucle antichute sur de nombreux niveaux, dont le dorsal. Vous avez un serrement entre les omoplates, au niveau de la cage thoracique. Puis, il comporte de nombreux dispositifs de sécurité comme une antichute à rappel automatique et une longe. Le harnais antichute doit être conforme à la norme EN 361. Ce harnais convient particulièrement aux professionnels du bâtiment, c’est-à-dire les charpentiers, les échafaudeurs et les couvreurs.
Ensuite, il y a le harnais de maintien qui permet aux professionnels de travailler en hauteur tout en ayant les mains libres. Comme son nom l’indique, il vous maintient à une hauteur précise pour vous permettre de réaliser des travaux manuels avec ou sans outillage. Ce produit doit être conforme à la norme antichute EN 361. Et ses points d’attache latéraux doivent suivre la norme EN 358. Le harnais de maintien comporte plusieurs dispositifs comme la longe de positionnement et l’antichute à rappel automatique. Il convient particulièrement aux activités dans les domaines de la télécom, de l’éolien et du pylône.
Enfin, il y a le harnais de suspension que l’on appelle également le harnais de cordiste. Il permet de travailler dans une condition particulière, celle d’être en suspension dans le vide. Cet équipement est utilisé dans les mêmes domaines que le harnais de maintien. Outre les deux normes EN 361 et EN 358, ce harnais doit également répondre à la norme EN 813. Ainsi, il doit être équipé d’un point d’attache ventral pour rendre possible la suspension. De plus, il a deux boucles latérales et deux points antichute. Ce qui fait de lui un harnais 5 points.

Comment choisir votre harnais de sécurité ?

Le choix de votre harnais doit reposer avant tout sur l’utilisation que vous allez en faire. D’abord, vous devez tenir compte du fait que vous ayez les pieds sur un support ou dans le vide lors des travaux. Dans le premier cas, vous devez vous tourner vers un harnais antichute. Dans le second cas, vous devez opter pour le harnais de suspension. Mais, sachez que les deux catégories de harnais sont disponibles en plusieurs modèles. Faites votre choix en fonction de votre budget. Bien d’autres paramètres sont à prendre en compte comme la facilité d’installation, la facilité d’entretien, l’ergonomie, le confort et la technicité de votre harnais. Dans certains cas particuliers comme le désamiantage dans un ancien bâti, vous devez utiliser un harnais jetable. Ceci permet d’éviter la contamination.

La possibilité de comparer plusieurs offres rapidement

Alors qu’il était tout simplement impossible de confronter en une seule journée les offres de prêts proposés par les établissements de crédit, les simulateurs en ligne facilitent la recherche de la meilleure de crédit bancaire en ligne. En effet, grâce à ces comparatifs, il vous est possible de confronter tous les produits bancaires en ligne et de cerner la formule la plus attractive. Cette comparaison permet également d’obtenir une description détaillée de chaque offre avec la durée de remboursement, le coût des mensualités, la durée du prêt, etc.

Trouver le taux le plus attractif

Auparavant, il était difficile de trouver un prêt bancaire à un taux attractif. Pourtant, les banques en ligne excellent dans ce domaine. En analysant le TAEG ou le Taux Annuel Effectif Global, vous pourrez constater les taux appliqués sur ces établissements et de faire une réelle simulation du coût du prêt. Ainsi, vous saurez concrètement si le taux bas ou le taux dégressif par une telle banque vous est réellement favorable.

Des avantages considérables au niveau de la souscription

Enfin, il faut admettre que les banques en ligne font beaucoup d’efforts pour faciliter la souscription à un prêt immobilier. Pour la plupart d’entre elles, les frais de dossier sont gratuits, mais certaines en viennent même à supprimer les frais sur les remboursements anticipés. En tout cas, les banques en ligne admettent une grande flexibilité dans leurs offres.

La garantie des loyers impayés GLI

Les bailleurs n’ont pas la certitude que leurs locataires vont honorer le paiement des loyers mensuels jusqu’à la fin du contrat du bail. Un défaut de paiement engendre de grandes difficultés pour le bailleur, à savoir le paiement des charges supposées être imputées sur le loyer ou le financement personnel des dégradations du bien locatif, et d’une manière globale, la perte financière qu’engendre le non encaissement de la recette locative. Mais grâce à l’assurance garantie loyers impayés GLI, le bailleur peut être couvert des loyers impayés, ainsi que des frais qui y sont liés. La GLI peut être souscrite auprès d’un assureur choisi expressément par le propriétaire bailleur. Il faut savoir que les conditions de souscription au GLI sont variables selon la compagnie d’assurance.

Le dispositif VISALE

Par ailleurs, les salariés précaires ainsi que les locataires de 30 ans et moins, peuvent bénéficier du dispositif VISALE ou Visa pour le Logement et l’Emploi. Il s’agit d’un dispositif récent instauré le 20 janvier 2016 et visant la sécurisation des loyers impayés. Ce dispositif est financé par Action Logement et la souscription est entièrement gratuite. En choisissant ces « salariés précaires », le propriétaire pourra être remboursé en cas d’éventuels impayés de loyer.

L’avis de valeur se rédige librement par un agent immobilier

Comme sa désignation l’indique clairement, l’avis de valeur donne une idée du prix de vente ou de location d’une maison ou d’un appartement. Ce document peut être librement établi par un agent immobilier. Généralement, ce professionnel commence par décrire sommairement le bien immobilier et sa localisation. La rédaction se fait le plus souvent à la suite d’une visite du lieu. Le document que vous pouvez aussi obtenir avec E-valim sera remis au propriétaire et servira de base pour la vente. Une estimation de valeur a une toute autre destination.

L’objectif reste différent de celui de l’estimation immobilière

L’estimation immobilière est rédigée par un expert en immobilier. Très détaillé, le document indique le type de bâtiment, sa localisation, ses équipements ainsi que le terrain sur lequel il se trouve. Le spécialiste annonce ensuite le prix estimatif de la maison. Ce document doit être rédigé de manière la plus objective possible. Il aura une valeur juridique et pourra servir comme pièce pour les affaires judiciaires. Ce qui n’est pas le cas de l’avis de valeur, dont la finalité reste avant tout commerciale.

Les deux documents donnent la valeur vénale d’un bien

Bien qu’il y ait beaucoup de différences entre l’avis de valeur et l’estimation du prix immobilier, ces deux documents restent complémentaires. Le premier peut suffire pour convaincre un acheteur ou un loueur potentiel. L’autre servira davantage pour le tribunal ou le centre fiscal. Par ailleurs, les valeurs vénales données par les deux documents sont souvent rapprochées. Elles tiennent comptent de plusieurs paramètres, dont le cours de l’immobilier.

Faire les bonnes prévisions

Ne vous bousculez pas à tout prix à trouver un premier locataire, dès que vous ressentez que votre projet peut réussir. Il faut un temps pour bien évaluer votre investissement et planifier votre projet. En outre, vous devrez évaluer tous les aspects comme le marché locatif, la fiscalité immobilière, le financement de votre projet, le profil du locataire recherché, le type de logement à louer, le choix de la location (vide ou meublée), ainsi que votre situation financière. C’est en procédant ainsi que vous saurez bien définir votre objectif, mais aussi de le réviser en fonction de l’évolution du marché.

Armez-vous des bonnes stratégies pour réussir votre investissement

En sachant parfaitement la situation du marché et en ayant réalisé vos prévisions, vous devrez être en mesure d’appliquer les bonnes stratégies pour réussir votre investissement. Par exemple, choisiriez-vous d’opter pour une rente sous forme de loyers ? Préférez-vous investir dans un logement proche du littoral ou opter pour une commune où la demande locative est forte ?

Ciblez le choix de l’emplacement du bien par rapport au profil commun des demandeurs

Il arrive qu’on saisisse des bonnes occasions, comme la cession de biens à bas prix ou encore l’acquisition d’un terrain bon marché, juste par souci financier ou aussi pour soutirer plus de profit de l’investissement. Or, en agissant ainsi, vous pourrez sous-évaluer l’importance de l’emplacement du bien. Il faut bien cibler cet emplacement de façon à se rapprocher du profil des demandeurs. Par exemple, en se rapprochant des crèches et des écoles, vous pourrez répondre aux besoin des jeunes familles avec des enfants en bas âge.

Les logements de petites surfaces peuvent-ils être loués ?

Les propriétaires de micro-logements ont le droit de vendre leurs biens. Par contre, ils n’ont pas le droit de les louer car le décret du 30 janvier 2002 sur les normes de décence des biens locatifs ont délimité la surface minimale d’un bien à louer. En outre, un logement peut être loué au-delà de 9 m2 de surface habitable et si la hauteur sous plafond est plus ou moins égale à 2,20 mètre. Auquel cas, il est considéré comme impropre à la location, car il ne respecte la norme de décence.

Comment calculer l’étendue d’une surface habitable ?

Vous êtes propriétaire d’un petit studio et vous voulez savoir si légalement, il peut être loué? Pour ce faire, vous devrez connaitre la surface globale de l’intérieur de votre logement, puis déduire les surfaces occupées, à savoir les cloisons, les murs, les marches, les cages d’escaliers, les portes, les fenêtres, les embrasures, le sous-sol, la cave, le balcon, la terrasse, la véranda, le garage, ainsi que les combles non aménagés. Ce calcul est défini par la surface loi Boutin du Code de la Construction et de l’Habitation.

Pour quelles locations, cette loi Boutin s’applique-t-il ?

La loi Boutin vise en outre les résidences meubles, les logements vides, ainsi que les résidences principales. À cet effet, le locataire a le droit d’exiger au bailleur, de mentionner la surface habitable sur le contrat de bail si ce dernier l’a omis expressément.

Déterminez le budget de votre investissement

Lorsque vous faites un investissement, vous devez toujours garder en tête de maintenir une situation financière saine. Sans cela, vous pourrez augmenter vos risques de perdre le contrôle financier de votre investissement. Alors, prenez soin d’évaluer votre situation financier, notamment en calculant votre capacité d’endettement, votre situation professionnelle et le poids de vos impôts. Ne soyez pas trop gourmand ou trop ambitieux, car vous risquez d’être surendetté à la fin.

Le choix de l’emplacement

Sachez également que le dispositif Pinel prévoit des zones d’emplacement où le programme de défiscalisation prend effet. Mieux vaut donc privilégier ces zones pour pouvoir réellement réduire vos impôts. De même, lorsque vous investissez dans le locatif, il est important de savoir que plus vous aurez moins de concurrents, plus vous aurez des chances de tirer profit de la location de votre bien. Privilégiez donc les lieux où les demandes locatives affluent tandis que l’offre immobilière est insuffisante.

Le promoteur immobilier

La qualité de la construction influe également sur votre investissement, car un logement bien construit et bien aménagé trouve facilement des preneurs. Il est donc important de bien choisir le promoteur immobilier pour garantir la qualité de la construction. L’expérience indique que les promoteurs locaux et régionaux proposent une qualité de finition supérieure que les promoteurs nationaux.

Évaluez votre situation fiscale

Bien que le dispositif Pinel s’adresse à tout public, il faut savoir que ce dispositif n’est intéressant que si vos charges fiscales sont très lourdes. Sachez aussi que ce dispositif propose une défiscalisation étalée dans le temps. Alors, aussi longtemps que vous mettrez en location votre logement, votre taux de défiscalisation augmentera davantage, à savoir 12% pour 6 ans de location et 21 % pour 12 ans de location.

La sortie du dispositif

Il s’avère également judicieux d’anticiper la sortie du dispositif Pinel, c’est-à-dire une fois que vous aurez achevé la période de location et que cette histoire de défiscalisation est close. Est-ce que vous aurez déjà imagine plusieurs scenarios de sortie de ce dispositif pour pouvoir continuer à soutirer des avantages de votre actif immobilier ?

Préparez votre plan de financement et la répartition des coûts

Par ailleurs, l est aussi important de préparer votre plan de financement, c’est-à-dire si vous allez recourir à un prêt bancaire, ou si vous allez soutirer dans votre épargne pour autofinancer votre projet immobilier. Dans le même temps, pensez à bien étudier la répartition des coûts, afin d’alléger leurs impacts sur vos revenus. En effet, les charges inhérentes à votre investissement peuvent intégrer le loyer, notamment l’intérêt d’emprunt.